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En solo, en petit groupe

Le chemin jubilaire

Quand vous voulez

14h00 (dès)


Le chemin jubilaire proposé par le sanctuaire de Lourdes guide chaque pèlerin dans sa démarche spirituelle. Cette année, au Pèlerinage National, une neuvième étape vient enrichir ce parcours : la Constellation de l’Espérance.

Comme les disciples d’Emmaüs, qui après avoir marché avec le Christ font demi-tour pour revenir à Jérusalem, vous serez invités à revenir vers la Vierge couronnée. C’est là que vous accomplirez cette ultime étape en déposant une parole d’espérance ou une intention de prière sur l’une des étoiles disposées entre la Vierge et le Calvaire breton.

Ce geste symbolique est une manière de tisser ensemble une constellation lumineuse, signe de foi et de joie partagée entre tous les pèlerins.


1 Centre d'information


Je lis attentivement le texte d’introduction au Chemin


 Le pèlerinage de l’homme sur la terre commence lorsqu’il quitte le paradis. Parce qu’il a écouté le démon et refusé la proximité de Dieu, l’homme découvre sa nudité et perd son identité d’enfant de Dieu. Il a alors la nostalgie de Dieu. Toute sa vie, il va se lever pour aller vers le Père. Il nous convient de cultiver la nostalgie de Dieu et d’orienter notre vie vers Lui. Le Jubilé nous est donné pour nous lever et aller vers le Père. Est-ce que je ressens la nostalgie de Dieu ? Comment je fais grandir en moi le désir de Dieu ? Est-ce que je suis vraiment habité par le désir de retrouver mon identité d’enfant de Dieu ?


Avant de commencer le Chemin, je lis la Parole de Dieu


« Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain ».


De quoi ont discuté les disciples en route vers Emmaüs ? Comment Jésus les a-t-il consolés ? Quelle a été leur réaction quand ils ont reconnu Jésus ? J’avance vers le Calvaire des Bretons en méditant le texte de l’Évangile.


2 Calvaire des Bretons


Je lis : 

Dans la Bulle d’indiction du Jubilé de l’année 2025, « Spes non confundit », le pape François nous rappelle les préoccupations du monde actuel : la tragédie de la guerre, la souffrance des détenus et de ceux qui sont privés de liberté, les malades, les migrants, les personnes âgées, les pauvres. Pendant quelques instants, j’entre en moi-même pour ressentir la souffrance du monde actuel. Je demande la grâce de pleurer sur la cruauté qui est dans le monde, en nous, et aussi en ceux qui, dans l’anonymat, prennent les décisions politiques qui ouvrent la voie à des drames dont je suis témoin direct ou indirect.


Je lis :

« Tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux ». Le Seigneur s’approche de nous. Il nous voit d’abord et ensuite il nous entend. Il fait route avec nous pour faire naître dans nos cœurs l’espérance et pour nous faire grandir en humanité. « De quoi parlez-vous en marchant ? » (Lc 24,17). Tout en cheminant sur cette terre, nous parlons de nos blessures de l’âme, de nos péchés, maladies, handicaps, déceptions, chagrins dans l’amour, pauvretés…


 Je prends le temps pour dire au Seigneur, ici au pied de la croix, ma souffrance.


Je conclus ce temps de prière en disant : 

Marie Mère d’Espérance, tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère d’Espérance, Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne nous à croire, à espérer et à aimer avec toi.


3 Office chrétien des personnes handicapées


Je lis : 

L’OCH accueille les personnes handicapées et leurs proches. C’est un lieu chaleureux où vous pouvez vous poser, vous reposer, rencontrer des amis, exprimer ce que vous avez dans le cœur, vivre un temps de rencontre avec des personnes handicapées. C’est un lieu de consolation, que Dieu accorde à ceux qui ouvrent leur cœur à sa présence !


Suis-je capable d’accueillir dans ma vie une personne handicapée ?


En récitant quelques « Je vous salue Marie », je prie pour toutes les personnes handicapées dans le monde et spécialement celles qui visitent le sanctuaire. Je prie pour les familles des handicapés et ceux qui sont au service des handicapés et de leurs familles.


4 Hospitalité


Je lis :

L’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes est une association. Ses membres sont des hospitaliers. Ils sont bénévoles et originaires de nombreux pays du monde entier. Leur mission est d’accueillir et accompagner des milliers de pèlerins, tout spécialement des malades. A travers les hospitaliers, Dieu console les malades. Dans le malade, l’hospitalier voit le Christ car Il s’identifie avec celui qui souffre. Dans l’hospitalier, le malade voit le Christ car Il allait toujours vers les malades. L’hospitalier rencontre le malade au nom du Christ.

Être hospitalier est une vocation. C’est une très belle vocation ! Suis-je prêt à accueillir ma vocation ?

En récitant quelques « Je vous salue Marie », je prie pour les malades et les hospitaliers. Tout au long de mon séjour au sanctuaire, je serai attentif à la présence des malades. Je poserai sur eux mon regard. Je me laisserai atteindre par la présence visible de la charité en ce lieu de consolation qu’est le sanctuaire.


5 Accueil Notre Dame


Je lis : 

L’Accueil Notre-Dame est un lieu où il y a 850 lits pour les pèlerins malades. L’Accueil NotreDame n’est pas un hôpital, mais un lieu où, par excellence, la charité est exercée. Sans les bénévoles, le malade ne peut rien faire. Il ne peut aller ni à la Grotte ni à la messe ni aux piscines. Pendant son pèlerinage, il a besoin d’être accueilli, accompagné, aimé… Est-ce que je permets à Dieu de se servir de moi pour montrer au malade son amour ?


En récitant quelques « Je vous salue Marie », je demande au Christ de m’apprendre à aimer les malades.


6 Vierge Couronnée


Je m’arrête aux pieds de la Vierge couronnée en regardant vers les basiliques où la Parole est annoncée.


 « Il leur expliquait les Écritures » (Lc 24, 32). La Parole de Dieu ne change pas notre réalité mais elle l’éclaire, nous permet de la voir autrement, lui donne un sens. La Vierge couronnée regarde vers les basiliques où la Parole est annoncée et l’Eucharistie est célébrée. « Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna » (Lc 24, 30). Il y a un lien entre la Parole entendue et le pain partagé. La Parole conduit au partage et le partage réalise la Parole. Le pain descendu du Ciel nourrit, donne la force. Bernadette a fait sa première communion entre l’avantdernière et la dernière apparition. Quand je communie « je sens mon âme remplie de force et de confiance en pensant que ce n’est plus moi qui prie, mais Jésus en moi » dit-elle.


Ai-je le désir d’écouter la Parole de Dieu, aujourd’hui, tous les jours ? Je prends la résolution de méditer l’Evangile d’aujourd’hui. Je me tourne vers la chapelle de la réconciliation où le pardon est donné.


Le Jubilé nous offre la possibilité de recevoir l’indulgence plénière. Je peux télécharger le communiqué de l’évêque de Tarbes et Lourdes sur les conditions pour recevoir la grâce de l’indulgence ou je demande au Centre d’information la crédenciale pour le Jubilé où ces conditions sont présentées.


Je lis :

Les Écritures nous font aussi découvrir le cœur miséricordieux de Dieu. Bernadette a fait sa première confession entre la première et la seconde apparition. Toute sa vie, à la demande de la Sainte Vierge, elle a prié Dieu pour la conversion des pécheurs. Le pardon change notre vie. Dieu a transformé la Grotte de Massabielle, sombre, sale, refuge des animaux, pour en faire la maison de son Fils. Il veut changer le cœur du pèlerin, si sombre soit-il, en maison de son Fils.


Ai-je le désir de demander le pardon à Dieu ? Je demande la grâce de savoir reconnaître mes péchés et de ressentir la contrition.


7 Jardin du recueillement


Je lis :

« Ils retournèrent à Jérusalem » (Lc 24, 33). Ils y retournèrent car leur cœur brûlait. Ils y retournèrent pour entendre que le Seigneur était vraiment ressuscité et pour donner leur témoignage de la rencontre avec lui. Ils l’ont rencontré et leur cœur a changé. Après mon pèlerinage, je veux retourner vers ma communauté ecclésiale, vivre dans l’Eglise. Mon cœur consolé brûle et le Seigneur m’appelle à devenir son disciplemissionnaire. Bernadette a grandi en sainteté dans la communauté. D’abord dans la confrérie des Enfants de Marie et ensuite dans la congrégation des Sœurs de Nevers. Tous les pèlerins viennent à la Grotte. C’est à la Grotte que Marie a dit : « Je suis l’Immaculée Conception ». Avec ces paroles, Marie nous rappelle notre vocation à la sainteté. Elle nous appelle à vivre en présence du Christ, saints, immaculés, irréprochables. Elle, Mère de l’Eglise, nous appelle à vivre activement en Eglise. Tant d’appels au service de l’Eglise ont été entendus à la Grotte.


Quel est mon engagement missionnaire ? Vers quoi, aujourd’hui, est-ce que je ressens un appel ?


8 Rotonde du Bon samaritain


Ceux qui font le Chemin du Jubilé individuellement font la huitième étape aux piscines.


Avant d’entrer aux piscines, je lis :

Le Ressuscité dit : « la paix soit avec vous » (Lc 24, 36). Jésus ressuscité est présent dans ma vie. Il partage avec moi sa paix. Il agit et tout ce qu’il fait est bon pour moi. Je rends grâce à Dieu. Il est, lui-même, la source d’eau vive. « Allez à la source, boire et vous y laver » - demande la Sainte Vierge à la Grotte, le 25 avril 1858. Je vais aux piscines pour faire ce que la Sainte Vierge a demandé.


En vivant le geste de l’eau aux piscines, je demande la grâce de retrouver l’identité d’enfant de Dieu qui m’a été donnée le jour de mon baptême ou je demande au Seigneur la grâce du baptême


En sortant des piscines je récite la prière du Jubilé :


Prière du Jubilé Père céleste, En ton fils Jésus-Christ, notre frère, Tu nous as donné la foi, Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume. Que ta grâce nous transforme, Pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Evangile, Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière, Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle, Lorsque les puissances du mal seront vaincues, Et ta gloire manifestée pour toujours. Que la grâce du Jubilé, Qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance, Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes Et répande sur le monde entier la joie et la paix De notre Rédempteur. A toi, Dieu béni dans l’éternité, La louange et la gloire pour les siècles des siècles. Amen Je retourne au Centre d’information pour faire tamponner la crédenciale. Je peux aussi partager avec d’autres les informations données dans la crédenciale. C’est déjà une façon d’être disciple missionnaire.


Notre Dame de Lourdes, priez pour nous !


9. La Constellation de l’Espérance (SPECIAL PELERINAGE NATIONAL)


Comme les disciples d’Emmaüs, je retourne à mon point de départ, près de la Vierge couronnée. Entre les Piscines et la Vierge couronnée, comme sur le chemin du retour à Jérusalem, je prends le temps de relire mon parcours. Je repense à un moment de ma vie où mon cœur était tout brûlant, habité par la présence du Seigneur.

Je médite une action de grâce, je choisis une parole d’espérance, puis je m’avance vers la Constellation de l’Espérance, située sur l’esplanade, entre la Vierge couronnée et le Calvaire breton. Sur l’une de ces étoiles, j’inscris cette parole ou cette prière, pour la confier au Seigneur et la partager avec tous les pèlerins.




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